l'hypocrisie un fleau
L’homme d’esprit, dans la solitude la plus absolue, trouve dans ses propres pensées et dans sa propre fantaisie de quoi se divertir agréablement, tandis que l’être borné aura beau varier sans cesse les fêtes, les spectacles, les promenades et les amusements, il ne parviendra pas à écarter l’ennui qui le torture. Un bon caractère, modéré et doux, pourra être content dans l’indigence, pendant que toutes les richesses ne sauraient satisfaire un caractère avide, envieux et méchant. Quand à l’homme doué en permanence d’une individualité extraordinaire, intellectuellement supérieure, celui-là alors peut se passer de la plupart de ces jouissances auxquelles le monde aspire généralement.
La parole de l’hypocrite est belle, mais son intérieur est rebelle! Comme il n’a jamais de point d’appui solide dans sa vie, l’hypocrite est toujours perplexe. Chez certains cela est vraiment un art de vivre, un peu comme une seconde nature…
Le pire des hommes est celui qui présente deux visages, et tient un double langage. Il ne tarit pas d’éloge en présence de la personne ; il la dévore de sa langue fourchue en son absence. L’hypocrite est tout à fait indulgent envers lui-même, et très agressif envers les autres.
Il vaut mieux fuir ces gens car ils n’apportent rien de positif.
L’hypocrisie est un dangereux fléau mettant en péril l’honneur et la dignité, et l’entraînant à la négligence et à la déchéance morale. Elle vole la confiance en soi nécessaire pour réussir sa vie, et la remplace par le pessimisme, l’inquiétude et l’angoisse.
Une des raisons du malaise humain est précisément le fait que les hommes aveuglés par leurs ambitions, s’adonnent à la fausse-apparence et que la sincérité et la pureté ont disparues de leur vie. Il y a des gens dont la déviation morale a atteint le point de non-retour, et qui savent pourtant donner d’eux-mêmes, avec une maîtrise incroyable, une image de philanthrope.
L’hypocrisie est à tout point de vue le défaut moral le plus laid.
Certaines personnes n’expriment leur opposition que pour se faire remarquer. Ils préfèrent critiquer les qualités des autres, plutôt que d’observer le silence et la discrétion, parce qu’ils ne supportent pas de passer inaperçus. Nombreux sont ceux qui recourent à l’hypocrisie pour se faire valoir.
Une célébrité obtenue par la ruse, par la tromperie, par la parole flattant, par le fait de tirer profit des rivalités ; est vile et méprisable à mes yeux et ne m’inspire aucune dignité.
L’homme d’esprit trouve dans ses propres pensées et dans sa propre fantaisie de quoi se divertir agréablement, tandis que l’être borné aura beau varier sans cesse les fêtes, les spectacles et les amusements, il ne parviendra pas à écarter l’ennui qui le torture.
Un bon caractère, modéré et doux, pourra être content dans la simplicité, pendant que toutes les richesses ne sauraient satisfaire un caractère avide, envieux et méchant.
DAVID NELSON
15/12/2015
Le but de chacun de nous devrait être de se doter d’une personnalité saine et profonde, et de se mobiliser pour la quête du bonheur. Rien ne joue un rôle plus déterminant qu’une personnalité forte pour assurer et se donner les moyens de faire face à l’agitation de la vie.
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