Regarde Haiti en pleurs
Mais les choses ici prennent une telle ampleur
Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur
Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur
Le mangeur d’âme à chaque repas s’abreuve de nos rancœurs
Je l’entends toutes les nuits, las des fantômes qui la hantent
Las de leurs complaintes, tellement que des fois elle en tremble
Par le sang de la haine, constamment ensemencée, au pas cadencé
Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines
Rien n’a changé depuis "Où je vis"
LAVALAS, DUVALIERISTE, TET KALE, noirs ou blancs, fermez vos gueules, vous faites bien trop de bruit.
Comme ces orages dont l'eau se mêle à nos larmes et leurs chocs
Sur le sol Dessalinien aride dont l’uranium a volé l’âme
Je veux pas d’une ville aux cimetières plus grands que la surface habitable
Même si paraît que de l'autre coté tout est plus calme, plus stable
Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur
Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur
Le mangeur d’âme à chaque repas s’abreuve de nos rancœurs
Je l’entends toutes les nuits, las des fantômes qui la hantent
Las de leurs complaintes, tellement que des fois elle en tremble
Par le sang de la haine, constamment ensemencée, au pas cadencé
Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines
Rien n’a changé depuis "Où je vis"
LAVALAS, DUVALIERISTE, TET KALE, noirs ou blancs, fermez vos gueules, vous faites bien trop de bruit.
Comme ces orages dont l'eau se mêle à nos larmes et leurs chocs
Sur le sol Dessalinien aride dont l’uranium a volé l’âme
Je veux pas d’une ville aux cimetières plus grands que la surface habitable
Même si paraît que de l'autre coté tout est plus calme, plus stable
Quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches
Et pendant ce temps là, certains amassent des sous par grosses bennes
Devine qui est ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles
Quand est ce qu’on y arrive ? Là où le bonheur désaltère
Où l'futur se construit, sans cris, sans mecs à terre
Tu parle d’une location, regarde un peu ce qu’on en a fait
Quand le vieux fera l’état des lieux, on fera une croix sur la caution
On aurait dû le rendre comme on nous l’a donné
Clean, sans tâche, et innocent comme un nouveau né
Seulement les nôtres meurent de faim en Haiti
Et y'a pas assez de fric pour eux
Alors la dalle faudra la tempérer
Les hommes tombent sous les rafales racistes
Mais on peut rien pour eux
Alors les balles faudra les éviter
Le cul devant la télé, occupés à rêver
Le doigt posé sur la commande, on se sent exister
On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer
Mais dresse tes barricades et tu les verras tous hésiter.
Et pendant ce temps là, certains amassent des sous par grosses bennes
Devine qui est ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles
Quand est ce qu’on y arrive ? Là où le bonheur désaltère
Où l'futur se construit, sans cris, sans mecs à terre
Tu parle d’une location, regarde un peu ce qu’on en a fait
Quand le vieux fera l’état des lieux, on fera une croix sur la caution
On aurait dû le rendre comme on nous l’a donné
Clean, sans tâche, et innocent comme un nouveau né
Seulement les nôtres meurent de faim en Haiti
Et y'a pas assez de fric pour eux
Alors la dalle faudra la tempérer
Les hommes tombent sous les rafales racistes
Mais on peut rien pour eux
Alors les balles faudra les éviter
Le cul devant la télé, occupés à rêver
Le doigt posé sur la commande, on se sent exister
On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer
Mais dresse tes barricades et tu les verras tous hésiter.
Mes compatriotes reveillons -nous car nous vivons dans une illussion ,il est temps de nous liberer de l'esclavage mental.
David Nelson
05/13/2014
05/13/2014
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