Est-ce le statut de la diaspora qui est défavorable?

 Le sujet de la double nationalité est certainement un des sujets qui a déjà été débattu longuement sur plusieurs plateaux en Haiti  de l'intérieur du pays ou de la diaspora. Il ne s'agit pas dans ces lignes de revenir sur ce sujet qui pour moi connait le statut qui mérite pour le moment, à savoir, il n'est pas question d'accorder aux Haitiens ayant prêté serment dans un autre pays de conserver la nationalité de leur pays de naissance.

Nelson Mandela a dit un jour, « L’Afrique pleure pour une renaissance"

Pour la majorité des Haitiens  ayant vécu environ 10 ans à l'extérieur du pays, ils ont opté, aux vus de certains avantages sociaux, de souscrire à la nationalité de leur pays d'accueil. Sachant que Haiti n'admet pas la double nationalité, cette diaspora se trouve privée par la même occasion du Droit de participer directement au développement du pays pour plusieurs raisons. Je citerais par exemple les entrepreneurs ayant accumulé de l'expérience et de l'expertise utile pour et prêt à mettre à disposition des communautés locales, mais donc les conditions d'établissement se trouvent désormais très complexes au vu de leur statut d'expatrié.Certains pays  ont compris la nécessité d'impliquer leur diaspora au plan de développement intérieur. Cette volonté est louable et connaîtra certainement des retombées positives qui me permettent de croire qu'elles pourraient servir d'exemple pour Haiti.

Une bonne communication permettrait de rallier les expatriés  autour d’une autre vision de développement, celle qui allie l’excellence à l’humilité, et qui en même temps intègre nos valeurs socioculturelles dans le processus de développement d'HAITI. Car dans un monde caractérisé par l’irréversibilité de la mondialisation, le concours de la diaspora  est plus que nécessaire pour apporter des solutions concrètes aux multiples défis qui se posent en s’appuyant sur les expériences acquises, et les expertises exercées à l’étranger. Pour atteindre ces objectifs, un changement fondamental s’impose dans la gestion des relations entre le gouvernement et les expatriés.

Vous conviendrez avec moi que l’immigration est un véritable moteur de développement, qui remet de nos jours en causes tous les schémas de transmissions verticales des pouvoirs et des savoirs. De ce point de vu, l’Etat  doit engagé à assurer un ralliement massif des expatriés porteurs de projets réels, autour des actions de Développement du pays, a rendre visibles toutes les réalisations déjà opérées, et à faire passer le vrai message que le gouvernement souhaiterait émettre à destination de la diaspora Haitienne.

DAVID NELSON 05/01/2015