Après le virus CHOLERA, revoilà le virus politique

L' opposition manifeste sa désapprobation et dénonce des irrégularités dans le processus électoral car, selon elle, la priorité devrait être à l’organisation des élections locales avant celle de la présidentielle. Elle n’entend pas du tout fléchir. Le pouvoir, quant à lui, penche plutôt pour un calendrier contraire. Comme on le constate donc, chaque camp travaille à tirer la couverture à lui.
Une querelle d’intérêts fort inquiétante, dans le mesure où ses conséquences peuvent s’avérer très désastreuses. Il faut craindre en effet que ce climat délétère mette à mal la cohésion et la paix sociales en Haiti.  Quand j’étais petit ma mère me disait que la liberté était le passe-partout dans la vie. Elle m’a appris comment dire la vérité quelles que soient ses circonstances. Faisons preuve d’imagination, pensons ce moment comme singulier. La métamorphose de notre Haiti  requiert d’autres voies que celle du seul rapport de forces et la guerre des partis. La démocratie se distingue par ses audaces intellectuelles. Si elle se figeait dans un seul carcan, elle deviendrait une forme déguisée de dictature.

Pourquoi donc ne pouvons-nous pas nous unir focaliser nos recherches, nos analyses sur le "comment" sortir notre pays de ce goufre?

Les temps sont durs, durs pour notre pays, pour notre peuple qui en voit de toutes les couleurs au fils des jours. J'ai toujours soutenu que "un intellectuel", c'est une machine de production d'idées capables d'apporter un plus dans l'univers de la connaissance humaine. Idées pouvant aider les autres (dirigeants et/ou dirigés) à s'assumer, chacun dans sa sphère d'action et compte tenu de ses capacités, de ses connaissances, de son expérience et de son environnement. Ils sont nombreux des intellectuels HAITIENS, des savants et des génies, des cerveaux de grande valeur qui sont disséminés à travers le monde.

L’avenir de la République D'HAITI, c’est notre crédo que nous devons à tout prix de construire, si non nous allons continuer à pleurnicher et nous devons continuer à étudier, à faire des années d’études et nous ne serons jamais utilisés et ils continueront à nous piétiner.

Débarrassons-nous de la peur et levons nous comme un seul homme pour revendiquer nos droits. Jeunes, ensemble et sans peur, nous pouvons.

A bon entendeur, …

DAVID NELSON 05/12/2015